mardi 30 septembre 2014

Mardi 30 septembre 2014


   Trois jours de farniente à traîner de terrasse de café en terrasse de café. Il faut dire qu’Amed, sur la côte est de Bali s’y prête particulièrement avec ses kilomètres d’hôtels, de restaurants et de buvettes. Il doit y avoir ici, plus de touristes que d’autochtones mais l’ambiance est tout de même fort agréable avec des dizaines de barques de pêcheurs colorées le long des plages et de bien curieuses salines. L’eau de mer est ici mise à évaporer dans des troncs d’arbres évidés et le sel est prélevé précautionneusement chaque jour.

   De courtes escapades nous permettrons d’admirer de très belles rizières en terrasses dans lesquelles s’affairent tôt le matin de nombreux agriculteurs.









   Une excursion à moto jusqu’à Bibandem, par la superbe route du Seraya nous permettra également d’assister à un marché aux bestiaux et nous offrira l’opportunité d’une invitation à déjeuner chez un médecin du village. 

samedi 27 septembre 2014

Vendredi 26 septembre 2014 

   Réveillés par le muezzin de la mosquée voisine, il fait encore nuit et l’air est frais lorsque nous quittons notre hôtel sur les bords de la Mer de Bali. La route gagne rapidement en altitude et le soleil est déjà levé lorsque nous longeons les superbes lacs de cratères de Buyan et Tamblingan.





   Au hasard de nos pérégrinations, à l’entrée du village de Sawan, nous visitons une fabrique de gamelans. Des ouvriers viennent juste d’allumer la forge. Nous assisterons à la confection d’un gong de A à Z. Une lourde et épaisse pièce de bronze, du diamètre d’une assiette à dessert est mise à chauffer puis battue par trois gaillards. L’opération se renouvellera inlassablement quatre heures durant dans une chaleur à la limite du supportable. Lentement, le disque s’affine, puis se transforme, ressemblant d’abord à une écuelle, puis à une casserole, avant de s’évaser de l’intérieur pour enfin trouver sa forme définitive. Quatre heure de labeur de bagnard et toujours le sourire accroché aux lèvres. La pièce est trempée dans un bac d’eau et immédiatement tapotée du doigt. La sonorité est claire et belle.

   L’instrument passe entre les mains d’autres travailleurs qui vont affiner le gong à l’aide d’outils pour le moins archaïques jusqu’à obtention de la note exacte. Un véritable travail d’orfèvre 

mercredi 24 septembre 2014

Mercredi 24 septembre 2014

   Lorsque nous arrivons à 5h du matin, Une dizaine de personnes s’affaire déjà dans la cuisine dressée pour l’occasion dans le jardin, derrière la maison. Ces gens doivent préparer à manger pour environ mille convives. Un copieux et délicieux petit déjeuner balinais nous est immédiatement servi. Au menu, œuf, poisson et brochettes de buffle, accompagnés de l’incontournable bol de riz.



   Le jour se lève alors qu’arrivent prêtres, musiciens et danseuses et c’est au son du gamelan que se déroulera la journée.









   8h30 : après quelques prières, le cercueil est placé sur la tour prévue à cet effet et un long cortège se met en place qui déambulera dans la joie et la bonne humeur jusqu’au lieu de crémation. Spectacle haut en couleurs auquel nous ne sommes pas habitués lors de nos enterrements ! Comble de chance, nous sommes les seuls étrangers à participer. Le corps est placé dans le  taureau de papier mâché. Encore quelques prières et le feu est mis au bûcher qui se consommera rapidement. Un petit repas est servi à toutes les personnes présentes. Notre ami veille à ce qu’on ne soit pas oubliés. Demain, nous transfèrerons les photos du jour dans son ordinateur, mais il est temps pour nous de rentrer nous doucher à l’hôtel afin d’effacer la forte odeur de fumée dont nous sommes imprégnés.   
Mardi 23 septembre 2014

   Notre hôte voulait nous garder une semaine. Difficile de lui faire comprendre que nous avons encore beaucoup à visiter sur son île. Nous lui promettons seulement de lui rendre visite si nous revenons sur Bali. C’est tout de même le cœur gros comme ça que nous le quittons.


  


 L’étape du jour doit nous mener à Pemuteran, au Nord ouest de Bali. Chemin faisant, nous laissons le moteur reposer le temps de quelques clichés de deux  cérémonies religieuses. L’occasion aussi pour nous de se faire offrir gracieusement à manger et à boire.
   L’idée était de passer quelques jours à Pemuteran, bourg de pêcheurs ; mais ils sont ici moins nombreux que les touristes venus faire de la plongée. Voyageur, passe ton chemin !


   En début d’après midi, passant devant une habitation, une tour décorée de couleurs vives et une grande effigie de taureau nous incite à stopper nos scooters.

   Une crémation se prépare en effet. Elle aura lieu demain. Entrons donc prendre contact avec la famille et glaner quelques renseignements ! Nous sympathisons avec le neveu de la défunte qui s’excuse de ne pouvoir nous héberger afin que nous soyons sur place pour la cérémonie. Nous trouverons rapidement une accueillante auberge à 200 m de là. Les préparatifs doivent reprendre à 5 h. nous ferons sonner la montre à 4h30.      

lundi 22 septembre 2014

Lundi 22 septembre 2014


   Départ très matinal pour la ville de Negara à l’ouest de Bali afin d’assister à une course de buffles, mais nos renseignements sont erronés. La dite course aura lieu dimanche prochain. Qu’à cela ne tienne, un village catholique est situé à une quinzaine de kilomètres de là. Nous assisterons donc à un office catholique balinais. Comble de malchance, nous arrivons cinq minutes avant la fin de la messe. Trop tard pour la communion ! Nous resterons avec nos pêchers. L’église, relativement grande est très belle avec sa charpente de bois en forme de coque de bateau renversée. A deux pas de là, le cimetière est émouvant tant le nombre d’enfants gisant là est important.



  
Sortant de l’église, un monsieur nous salue et engage la conversation. Prétextant de nous offrir un verre de thé, le voilà qui nous entraîne chez lui. Nous ne faisions que passer, nous serons hébergés quarante huit heures. Deux jours durant lesquels nous sillonnerons la région et rendrons visite à la famille et aux amis de notre hôte. Et nous qui craignions un accueil froid et distant de la part des balinais ! « Préjugé quand tu nous tiens !... ».    
Samedi 20 septembre 2014


   La paillasse était dure, mais l’accueil tellement chaleureux que la « mauvaise nuit » sera vite oubliée. 
   La douche est froide mais nous en avons bien besoin pour débuter cette longue journée. Après un rapide petit déjeuner, nous courons au temple. Il n’est que 6 h 30 et un défilé incessant de femmes portant leurs offrandes sur la tête a déjà commencé. Un second petit déjeuner nous est offert. Nous pourrons d’ailleurs manger gracieusement à toute heure de la journée.
  

   La cérémonie sera jalonnée de nombreuses représentations de danses, gamelan, théâtre balinais, combats de coqs et prières. Superbe !



   





   Pour plus d’explication sur ces deux merveilleuses journées, il vous faudra attendre la projection prévue au mois de mars prochain…en espérant que photos et films seront à la hauteur ! Mais il est tard et nous allons retrouver notre chère paillasse. 
Vendredi 19 septembre 2014


   Nous prévoyons une assez longue étape aujourd’hui, aussi, afin d’éviter la grosse chaleur, c’est au chant du coq que nous prenons la route.
   Deux heures environ après notre départ, ayant quitté la grande route pour emprunter le chemin des écoliers, nous faisons halte dans le village de Tista. Devant chaque maison, deux longues perches de bambou magnifiquement décorées égaient la rue. 



   Une fête vient d’avoir lieu ou se prépare. Renseignement pris, la cérémonie débute aujourd’hui et se termine demain soir. Ce gros bourg, pas touristique du tout ne possède aucun hôtel et nous sommes bien embarrassés avec nos sacs à dos. Le premier travail consiste donc à trouver un hébergement. Assis sur le bord d’un mur, quelques hommes papotent. Alain leur demande s’il y a une auberge dans le coin.  « Non, mais si vous le désirez, vous pouvez dormir chez moi ! » lui répond un des interlocuteurs. La chance nous sourit, il demeure à 200 m du temple où doit avoir lieu la cérémonie.



  Les bagages déposés, il nous offre un copieux petit déjeuner qui tombe à pic, c’est à jeun que nous étions partis ce matin. Notre hôte nous habille ensuite d’une tenue traditionnelle, obligatoire pour entrer au temple. Celui-ci est superbement décoré pour la circonstance. De nombreuses femmes s’affairent aux derniers préparatifs. Quelques photos et nous reviendrons cet après midi pour le début des festivités.



   En attendant, notre nouvel ami nous emmène dans sa culture de girofliers où plusieurs membres de sa famille récoltent la précieuse épice.









   Il est dix sept heures lorsque nous retournons au temple où la fête débute enfin. Les habitants ont revêtu leurs plus beaux habits pour y assister. Sur des gradins, un orchestre de gamelan jouera toute cette fin d’après-midi suivi d’une longue prière. Devant le temple, des jeux de hasard et des combats de coqs sont organisés. Un repas gratuit à volonté est servi à tout le monde. Dieu quel accueil ! Tout le monde veut nous parler. Nous recevrons une vingtaine d’invitation

jeudi 18 septembre 2014

Jeudi 18 septembre 2014

   Lors de notre excursion d’hier, nous avons repéré une école, en face d’où se déroulait l’ « Odalan ».
   Retour donc sur nos pas, chargés des dessins des élèves de l’école de Gorbella à Nice.

  Reçus dans la salle des professeurs, nous expliquons notre projet d’échange. Les instits présents semblent séduits par l’idée. L’un d’entre eux nous conduit dans une salle de classe et explique aux enfants. Nous distribuons papier dessin et crayons de couleurs et chacun dessine consciencieusement une page de vie.




   Trois heures plus tard, nous saluons instituteurs et élèves et repartons notre précieuse récolte d’œuvres d’art sous le bras.








   Il ne nous reste plus qu’à monter une petite vidéo afin de boucler la boucle à notre retour à Nice. Les élèves de notre amie Laurence patienteront un peu.  



mercredi 17 septembre 2014

Mercredi 17 septembre 2014


   Pour cette première vraie journée de visite, nous enfourchons un seul de nos fidèles destriers et empruntons au hasard, une petite route serpentant à travers de belles rizières en terrasses malheureusement à sec. La saison de culture du riz est maintenant terminée.







   Après quelques kilomètres, cette jolie route goudronnée devient piste caillouteuse, puis, rapidement de terre. Nous avons l’impression de rouler dans du talc tant le sable devient fin. Une chute, sans gravité et nous voici méconnaissables. Un quart d’heure sera nécessaire pour s’ébrouer et retrouver couleur humaine. Prudence donc !
   Dans les hameaux traversés, les gens semblent surpris mais heureux de nous voir. Ici, on nous offre un bienvenu et agréable café local. Là, de délicieux manggis. Le bonheur ! D’autant que nous étions partis sans déjeuner.
   Il est 9 heures lorsque nous traversons un village curieusement animé. Les femmes semblent avoir endossé leurs habits de fête. Suivons-les !
   Près d’un petit temple, une cérémonie se prépare : Dans un coin, des doigts de fées tissent des feuilles de palmier qui serviront de décor aux nombreuses offrandes apportées par les fidèles. Vers 10 heures, tout semble prêt pour accueillir les prêtres. D’ailleurs, les voici qui arrivent tout de blanc vêtus.
   Une heure durant, ils officieront sans relâche afin de célébrer l’ « Odalan », date anniversaire de l’inauguration du temple qui se célèbre tous les 210 jours dans le calendrier balinais.
    Nous y assistons avec bonheur, sans oublier de photographier bien sûr, mais le plus discrètement possible.




   11 h 30. La cérémonie se termine. Les merveilleux décors sont rapidement détruits et les denrées consommables récupérées. Une part nous est gracieusement offerte pour nous remercier nous dit-on d’avoir assisté et immortalisé la cérémonie.


      
  
  


Mardi 16 septembre 2014
   Aujourd’hui, nous quittons sans regret Legian, voisine de Kuta et comme elle envahie de touristes.
   Les scooters 125cc loués la veille pour plus d’un mois semblent carburer à merveille. Que les dieux du panthéon hindouiste nous assistent tout au long de notre périple !!!
   La circulation est intense sur la route qui mène de Legian à Balian, petit village en bord de mer mais beaucoup moins touristique.
   Quelques courtes haltes : plein d’essence, petit déjeuner, photo… Nous rassurent sur le sens de l’hospitalité balinais. Nous rencontrons les mêmes sourires que dans le reste de l’archipel et ne ressentons aucune agressivité sur la route. Aucun coup de klaxon ni injure malgré les erreurs et hésitations que nous pouvons commettre. Cela nous change du comportement de bien des automobilistes français.


   Les clous de girofle sèchent au soleil, le long des routes, dégageant un délicieux parfum repérable de loin.



  
Une case sur pilotis, ancien grenier à grains reconverti au milieu d’un bois de palmiers et de tecks, sera notre logement pour les trois jours à venir. Nos nuits seront bercées par le crissement des insectes et le clapotis de la mer en contrebas. Le chant des oiseaux sera notre réveil matin.


dimanche 14 septembre 2014

 Dimanche 14 septembre 2014


   Le trajet à été bien long de Nice à Jakarta : 20 h escales comprises ; aussi, c’est quelque peu fatigués que nous foulons le sol indonésien. Fatigue cependant vite oubliée. Juni et Eta sont tous les deux présents à la sortie de l’aéroport. Quinze années se sont écoulées depuis notre dernière rencontre mais ils n’ont pas beaucoup changé. Après de chaleureuses embrassades, nous embarquons à bord de leur confortable voiture et filons nous garnir la panse dans un bon restaurant du bord de mer.




   Il est déjà tard lorsque nous arrivons enfin chez eux, à Depok, petite ville au sud de Jakarta.

   Trois jours durant, nous nous laissons vivre au rythme indonésien. Les visites succèdent aux visites, les repas aux repas. Caca, 8 ans et Vinca, 14 ans, les filles de nos amis, décident de nous accompagner au fil de nos pérégrinations.





   Trois jours magiques durant lesquels nous apprenons à mieux nous connaître et nous apprécier.
   Ce ne sont plus des amis mais de la famille qui nous dépose ce matin à l’aéroport. L’émotion est forte. Bien sûr, nous promettons de nous revoir. Peut-être chez nous à Nice ! Qui peut savoir ?



mercredi 10 septembre 2014

10 septembre 2014
   Nous y voila! Les bagages sont bouclés, notre petite amie Selma ne devrait pas tarder à arriver pour nous accompagner à l'aéroport. Nous sommes fébriles. Pourvu qu'elle n'ait pas oublié.
   Cette année, nous partons avec la "Turkish Airlines".
   2 h 40 d'escale à Istanbul, puis 14 h de vol jusqu'à Jakarta ou Juni et Eta doivent nous récupérer et chez qui nous devons passer trois nuits avant de prendre l'avion pour Bali.    

dimanche 7 septembre 2014

Vendredi 5 septembre 2014

   La rentrée a eu lieu en ce début de semaine. Afin de sacrifier à la tradition, nous téléphonons à Laurence, une amie institutrice, qui accepte de nous ouvrir la porte de sa classe.

 
   Nous sommes agréablement surpris par l'accueil que nous réservent les élèves qui écoutent avec attention le projet que nous leur exposons.
   Comme chaque année, nous partirons une pochette de dessins au fond du sac. Le thème est libre. certains illustrent leurs vacances, d'autres leur famille, leur lieu de vie et même... l'école, pour les plus studieux.

   A Bali, nous chercherons l'école d' un petit village, loin des sites touristiques, afin de proposer un échange que nous espérons plein de promesses. Affaire à suivre donc...