lundi 22 septembre 2014

Lundi 22 septembre 2014


   Départ très matinal pour la ville de Negara à l’ouest de Bali afin d’assister à une course de buffles, mais nos renseignements sont erronés. La dite course aura lieu dimanche prochain. Qu’à cela ne tienne, un village catholique est situé à une quinzaine de kilomètres de là. Nous assisterons donc à un office catholique balinais. Comble de malchance, nous arrivons cinq minutes avant la fin de la messe. Trop tard pour la communion ! Nous resterons avec nos pêchers. L’église, relativement grande est très belle avec sa charpente de bois en forme de coque de bateau renversée. A deux pas de là, le cimetière est émouvant tant le nombre d’enfants gisant là est important.



  
Sortant de l’église, un monsieur nous salue et engage la conversation. Prétextant de nous offrir un verre de thé, le voilà qui nous entraîne chez lui. Nous ne faisions que passer, nous serons hébergés quarante huit heures. Deux jours durant lesquels nous sillonnerons la région et rendrons visite à la famille et aux amis de notre hôte. Et nous qui craignions un accueil froid et distant de la part des balinais ! « Préjugé quand tu nous tiens !... ».    
Samedi 20 septembre 2014


   La paillasse était dure, mais l’accueil tellement chaleureux que la « mauvaise nuit » sera vite oubliée. 
   La douche est froide mais nous en avons bien besoin pour débuter cette longue journée. Après un rapide petit déjeuner, nous courons au temple. Il n’est que 6 h 30 et un défilé incessant de femmes portant leurs offrandes sur la tête a déjà commencé. Un second petit déjeuner nous est offert. Nous pourrons d’ailleurs manger gracieusement à toute heure de la journée.
  

   La cérémonie sera jalonnée de nombreuses représentations de danses, gamelan, théâtre balinais, combats de coqs et prières. Superbe !



   





   Pour plus d’explication sur ces deux merveilleuses journées, il vous faudra attendre la projection prévue au mois de mars prochain…en espérant que photos et films seront à la hauteur ! Mais il est tard et nous allons retrouver notre chère paillasse. 
Vendredi 19 septembre 2014


   Nous prévoyons une assez longue étape aujourd’hui, aussi, afin d’éviter la grosse chaleur, c’est au chant du coq que nous prenons la route.
   Deux heures environ après notre départ, ayant quitté la grande route pour emprunter le chemin des écoliers, nous faisons halte dans le village de Tista. Devant chaque maison, deux longues perches de bambou magnifiquement décorées égaient la rue. 



   Une fête vient d’avoir lieu ou se prépare. Renseignement pris, la cérémonie débute aujourd’hui et se termine demain soir. Ce gros bourg, pas touristique du tout ne possède aucun hôtel et nous sommes bien embarrassés avec nos sacs à dos. Le premier travail consiste donc à trouver un hébergement. Assis sur le bord d’un mur, quelques hommes papotent. Alain leur demande s’il y a une auberge dans le coin.  « Non, mais si vous le désirez, vous pouvez dormir chez moi ! » lui répond un des interlocuteurs. La chance nous sourit, il demeure à 200 m du temple où doit avoir lieu la cérémonie.



  Les bagages déposés, il nous offre un copieux petit déjeuner qui tombe à pic, c’est à jeun que nous étions partis ce matin. Notre hôte nous habille ensuite d’une tenue traditionnelle, obligatoire pour entrer au temple. Celui-ci est superbement décoré pour la circonstance. De nombreuses femmes s’affairent aux derniers préparatifs. Quelques photos et nous reviendrons cet après midi pour le début des festivités.



   En attendant, notre nouvel ami nous emmène dans sa culture de girofliers où plusieurs membres de sa famille récoltent la précieuse épice.









   Il est dix sept heures lorsque nous retournons au temple où la fête débute enfin. Les habitants ont revêtu leurs plus beaux habits pour y assister. Sur des gradins, un orchestre de gamelan jouera toute cette fin d’après-midi suivi d’une longue prière. Devant le temple, des jeux de hasard et des combats de coqs sont organisés. Un repas gratuit à volonté est servi à tout le monde. Dieu quel accueil ! Tout le monde veut nous parler. Nous recevrons une vingtaine d’invitation