vendredi 24 octobre 2014

Nice le 25/10/2014

Nous voici de retour au bercail.
Ce voyage sur l'île de Bali a été magique. De superbes temples et paysages agrémentés du sourire et de l'accueil balinais. Et que dire des superbes traditions ancestrales qui perdurent malgré l’influence touristique de plus en plus présente?
Nous remercions tous ceux et celles qui nous ont suivis tout au long de ces six semaines de pérégrinations. A très bientôt.
Yvonne et Alain

lundi 20 octobre 2014

Vendredi 17 octobre 2014
 
   Encore une soirée mémorable passée avec nos hôtes.
   Lorsque nous émergeons, vers 6 heures, nos amis sont déjà partis travailler et c’est le papy qui nous prépare le petit déjeuner. Nous sommes en altitude et il fait frais. Nous resterons avec lui jusqu’à ce que le soleil ait un peu réchauffé l’atmosphère et dissipé la brume matinale.



   Bien sûr, nous faisons un petit crochet par le warung où nous étions attendus avec impatience. Nous mettrons un long moment à boire le café qui nous est offert. Plus un mot n’est échangé tant les gorges sont nouées. C’est Yvonne qui versera la première larme entrainant rapidement les nôtres.
   « Hati hati, jalan pelan pelan. Sampai jumpa lagi ! »




   Afin d’éviter la circulation du grand axe nord-sud, nous emprunterons une fois de plus les petites routes secondaires pour rallier Ubud, dernière étape de notre périple. 

dimanche 19 octobre 2014

Jeudi 16 octobre 2014

   Après une fort sympathique soirée en compagnie de nos hôtes (dictionnaire aidant nous avons pu aborder de nombreux sujets de conversation) et une nuit calme, loin de la circulation, c’est le chant des coqs qui nous réveille. Il est quatre heures du matin et il fait encore nuit. Heureusement, un livre de mots croisés traine au fond du sac à dos.
   Au moment de partir, après le petit déjeuner, nos amis balinais manifestent le désir de nous garder quelques jours encore. Nous leur accordons une soirée. Une journée de promenade supplémentaire dans les environs ne devrait pas être désagréable. Nous irons voir la cascade de Gilgit par exemple.
   Jolie, mais ce ne sont pas les chutes du Zambèze.

   Alors que nous traversons un village, un rassemblement attire notre attention. Approchons !
   Lors de ce voyage, nous avons eu la chance d’assister à deux crémations mais pas à la cérémonie de la dispersion des cendres qui suit celles-ci. La chance continue à nous sourire. En voici une qui se prépare.





   Trop long et difficile à raconter ici. Pour en savoir plus, rendez-vous à la projection prévue en principe au mois de mars prochain. PUB !!! 

samedi 18 octobre 2014

Mercredi 15 octobre 2014 
   
   Le petit déjeuner pris, nous payons la chambre, chargeons à la hâte les scooters et filons dare-dare à la gargote de la veille priant tous les dieux balinais pour que l’invitation tienne toujours. L’immense sourire de la dame est rassurant. Nous lui confions une moto et nos bagages, enfourchons le deuxième véhicule et nous voila repartis pour une journée d’errance. Il nous faudra revenir vers 18 h 00 pour rentrer chez notre nouvelle amie qui n’habite pas sur place.

   Petites routes à travers les rizières, lacs de montagne, traversées de villages et toujours les mêmes visages accueillants. Jusqu’à ce qu’une entrée de jardin différemment décorée qu’à l’habitude attire notre attention.
   Nous n’attendrons pas bien longtemps avant qu’un monsieur ne se présente : « Bonjour, je marie mon fils aujourd’hui. Vous parlez indonésien semble t’il ? Veuillez entrer ! »


   La cérémonie parait déjà bien commencée ! Nous sortons aussitôt nos appareils afin d’en filmer la fin. Le couple n’a pas l’air heureux de cette union. Impossible de le les faire sourire. Chaque geste est manifestement  symbole d’entraide mutuelle, prospérité, fertilité… Bien sûr, nous ne comprenons pas tout malgré les nombreuses explications promulguées par les invités heureux de nous avoir parmi eux. Notre connaissance de l’indonésien n’est évidemment pas suffisante.
   Le mariage terminé, chacun se sert à manger autour d’un important buffet tandis que les jeunes époux s’éclipsent discrètement. Enfin, un large sourire illumine leur visage.

   En milieu d’après midi, le ciel s’obscurcit subitement et il commence à pleuvoir. Filons !
   Nous sommes à peine mouillés à notre arrivée au petit warung. La patronne nous prépare un bon café chaud. Tandis que nous buvons, le ciel se déchire. Il ne pleuvra qu’une heure mais les nuages se sont semble t’il littéralement vidés de leur eau. Dieu quel déluge !
   Vers 17 heures, le mari de la dame rentrant du travail nous accompagne à la maison. Une chambre nous est attribuée : celle du fils qui dormira sur une paillasse au salon. « Vous vous doucherez plus tard. Venez vite, je suis en retard. »


   Prenant un superbe coq dans ses bras, il nous entraine à 500 mètres de là dans une clairière où des hommes discutent et excitent une vingtaine de coqs.
   Nous allons assister à des combats clandestins. N’oublions pas que ceux-ci sont interdits en dehors des fêtes religieuses et aucune n’a lieu ces jours ci au village.

   Trois combats seulement auront lieu. Combats jusqu’à la mort d’un des deux protagonistes. Quelle sauvagerie ! Je filme la scène au plus près tandis qu’Yvonne détourne la tête horrifiée.  

mardi 14 octobre 2014

Mardi 14 octobre 2014

   Rien de vraiment marquant aujourd’hui mais bien agréable journée tout de même : après avoir erré la matinée entière dans l’agréable jardin botanique de Bedugul, nous avons traîné nos guêtres sur les bords du lac Bratan et autour de son petit mais joli temple.

   Rentrant à la guest house, nous faisons une pause café dans une gargote. Nous sommes les seuls clients. La patronne, contente que nous parlions indonésien, nous fait un brin de causette et nous invite à quitter l’hôtel afin d’aller dormir chez elle.
« C’est petit, il n’y a pas de douche chaude, c’est moins confortable qu’à l’hôtel, mais je serais vraiment heureuse de vous héberger. »
   Marché conclu ! Il est trop tard pour laisser notre chambre, mais demain soir nous honorerons cette nouvelle invitation.                                                      
Lundi 13 octobre 2014

   Jatiluwih est réputé pour ses rizières. Le déplacement s’avère incontournable. Proches de l’arrivée, nous voila hésitants à un carrefour sans la moindre indication.
   Une jeune femme s’approche et nous demande où nous allons. « C’est à deux kilomètres dans cette direction, mais arrêtez-vous un instant, je vous offre un café balinais. »



   Après le café, un repas nous est préparé, puis, enfourchant sa moto, elle nous conduit à un temple perdu dans un superbe écrin de verdure à flanc de montagne mais dont nous avons oublié le nom. Ce que nous n’oublierons pas, c’est l’horrible piste qui y mène.
   « Demain, je vous emmènerai voir les rizières mais pour l’instant, installez vos affaires dans ma chambre ; j’irai dormir chez une amie. Prenez un bain et reposez-vous un peu. Vous avez l’air fatigués. »

   Le soir venu, c’est l’adorable grand-mère de notre hôte, une mamie sans âge officiel mais qui paraît avoir plus de 85 ans, qui nous tiendra compagnie. Elle ne parle pas un mot d’indonésien et c’est notre ordinateur qui meublera la soirée. Mamie veut voir toutes les photos que nous avons faites sur son île que semble t’il nous lui faisons partiellement découvrir.



   Le jour se lève à peine lorsque notre amie réapparaît. Elle nous prépare un copieux petit déjeuner et nous voilà partis pour Jatiluwih.

   Nous passerons deux longues heures à nous promener à travers les superbes rizières du site avant de rentrer récupérer nos bagages et nous échapper vers d’autres horizons, non sans  promettre de revenir un jour : « sampai jumpa lagi ! »    

dimanche 12 octobre 2014

Dimanche 12 octobre 2014  


   Encore dix jours à visiter Bali et nous avons déjà vu l’essentiel, mais il est vrai que l’île n’est pas bien grande. Ralentissons donc le pas !
   Ce matin, bain de foule et d’odeurs ! Nous sommes à Mengwi et dimanche y est jour de foire aux bestiaux. Poules, canards, buffles, des centaines de vache dans les excréments desquelles nous pataugeons allègrement se partagent l’espace.



   Mais ce qui attire le plus notre attention, ce sont tout de même les nombreux coqs de combat attendant acquéreur dans le quartier dédié. N’oublions pas que ceux-ci sont interdits depuis de nombreuses années déjà.







   Il n’est que huit heures du matin lorsque nous sortons les pieds du caca, aussi décidons nous d’une virée de la matinée par de petites routes, pistes devrais-je dire, inconnues de notre carte. La chance nous sourit. Alors qu’Yvonne commence à pleurer l’état déplorable de la piste, nous traversons un petit village où se prépare une crémation. Arrêt obligatoire ! Suivons le cortège. Après avoir traversé le bourg, celui-ci se rend dans une petite clairière. Tout le monde discute et plaisante autour de la dépouille. Des prières sont dites et le corps placé dans un taureau de papier mâché. Des objets ayant appartenus au mort et autres offrandes l’accompagneront vers l’au-delà. Lorsque tout sera parti en fumée, les cendres refroidies seront récupérées afin d’être confiées à la mer ou bien à la rivière la plus proche.

mercredi 8 octobre 2014

Mercredi 08 octobre 2014

   Cinq jours à chevaucher nos fidèles destriers de fer à fond les manettes autour de Ubud. Nous y rencontrerons plus d’occidentaux que de Balinais. Mais il suffit comme toujours de s’écarter quelque peu des grands axes pour retrouver l’authenticité qui nous est si chère.

   Chaque jour, nous assistons à de nouvelles fêtes, découvrons des sites superbes, faisons de nouvelles rencontres.


   Une petite route nous mène à travers de superbes rizières au site de Gunung Kawi où des monuments funéraires ont été taillés dans la roche au XIème siècle. Tombes ? Monuments commémoratifs ? Nul ne sait. Mais l’ensemble, au fond d’un vallon, dans une nature sauvage, est saisissant.





   Quelques   kilomètres plus loin, nous assistons dans la cour du temple de Tirta Empul, au bain des fidèles venus nombreux en ce jour de pleine lune se baigner dans un immense bassin, sous chacun des trente jets d’eau aux fonctions différentes.







   A Yeh Pulu, une petite allée pavée au milieu des rizières, mènera nos pas à de curieux bas reliefs datant du XIVème siècle et représentant des scènes de la vie quotidienne. 

samedi 4 octobre 2014

Vendredi 03 octobre 2014 

   A Sidemen, nous optons pour le luxe. Un grand bungalow avec vue sur les rizières, une piscine pour nous tout seuls, le personnel de l’établissement qui ne s’occupe que d’Ibu Yvonne et Pak Alain. Le paradis ! Il faut bien dire que le gros de la saison touristique est passé. Et tout ça, pour la modeste somme de 30 €, un copieux petit déjeuner compris.




   Par une route étroite et raide (la moto a bien du mal à arriver !), nous accédons, à 1500 m d’altitude, au Pura Pasar Agung, un des neuf temples « directionnels » de Bali. La vue nous est promise grandiose. En fait, il fait froid et l’île entière semble noyée dans le brouillard.






   Lui aussi sur les flancs du mont Agung, point culminant de l’île avec ses 3142 m d’altitude, le Pura Besakih est le plus grand sanctuaire de Bali. Afin de ne pas être gênés par les touristes, nous sommes devant l’entrée avant l’ouverture. Pour les Balinais, il est le « temple mère », le plus important de l’île. Sa visite restera sans doute une des plus belles de notre séjour.