Vendredi 19 septembre 2014
Nous prévoyons une
assez longue étape aujourd’hui, aussi, afin d’éviter la grosse chaleur, c’est
au chant du coq que nous prenons la route.
Deux heures environ
après notre départ, ayant quitté la grande route pour emprunter le chemin des
écoliers, nous faisons halte dans le village de Tista. Devant chaque maison,
deux longues perches de bambou magnifiquement décorées égaient la rue.
Une fête
vient d’avoir lieu ou se prépare. Renseignement pris, la cérémonie débute
aujourd’hui et se termine demain soir. Ce gros bourg, pas touristique du tout
ne possède aucun hôtel et nous sommes bien embarrassés avec nos sacs à dos. Le
premier travail consiste donc à trouver un hébergement. Assis sur le bord d’un
mur, quelques hommes papotent. Alain leur demande s’il y a une auberge dans le
coin. « Non, mais si vous le
désirez, vous pouvez dormir chez moi ! » lui répond un des
interlocuteurs. La chance nous sourit, il demeure à 200 m du temple où doit
avoir lieu la cérémonie.
Les bagages déposés,
il nous offre un copieux petit déjeuner qui tombe à pic, c’est à jeun que nous
étions partis ce matin. Notre hôte nous habille ensuite d’une tenue
traditionnelle, obligatoire pour entrer au temple. Celui-ci est superbement
décoré pour la circonstance. De nombreuses femmes s’affairent aux derniers
préparatifs. Quelques photos et nous reviendrons cet après midi pour le début
des festivités.
En attendant, notre
nouvel ami nous emmène dans sa culture de girofliers où plusieurs membres de sa
famille récoltent la précieuse épice.
Il est dix sept heures lorsque nous retournons au temple où la fête débute enfin. Les habitants ont revêtu leurs plus beaux habits pour y assister. Sur des gradins, un orchestre de gamelan jouera toute cette fin d’après-midi suivi d’une longue prière. Devant le temple, des jeux de hasard et des combats de coqs sont organisés. Un repas gratuit à volonté est servi à tout le monde. Dieu quel accueil ! Tout le monde veut nous parler. Nous recevrons une vingtaine d’invitation
Passionnant, votre périple !
RépondreSupprimerC'est Pierre de Nice
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